Serre moi fort dans tes bras, j’ai tellement peur de demain, ne délaisse pas mes mains, je veux croire que tu seras encore là…demain… Tu sais, j’ai si peur de te perdre parfois, quand je pense tout noir, au lieu de penser à ces belles couleurs que tu mets dans ma vie, toute cette palette et ces mélanges si harmonieux qui font que tu as illuminé ma vie… Je suis si heureuse que j’ai peur de retomber dans ce que je redoute peut être le plus, cette solitude que j’ai voulu rejeter…

Il y a tous ces instants, si courts, et pourtant j’en oublie le reste du temps, le reste du monde… Quand je suis avec toi, il y a comme un autre monde qui s’ouvre, juste à nous… Je me sens bien, j’aspire à un sentiment de joie, de bonheur…j’ai l’impression aujourd’hui d’avoir atteint cette quête d’hier, et je ne saurais te remercier comme je le ressens au fond de mon cœur… Il y a tellement de sentiments qui se mélangent en moi, alors que je souris  seule, ce soir, en pensant à toi, alors qu’une larme se dessine doucement, parce que tu n’es pas là… La seule raison pour laquelle je suis morose en cet instant, c’est de savoir que le temps passe trop lentement quand tu n’es pas là, de ne pas savoir quand je te reverrais… et pourtant il y a cette lumière qui me fait doucement sourire, celle qui me montre que tu seras là, qu’on se retrouvera demain encore…Et là, je rêve, de toi, de nous, je me laisse emporter, loin de ce nuage où je suis déjà pour un autre rayon de Soleil, un peu moins intense que quand je suis avec toi, mais magnifique car il me reflète toujours ton image.
Que des mots, toujours des mots, cela semble ne vouloir rien dire, cela semble si peu, il suffit pourtant juste de lire entre les lignes, entre ces mots qui s’alignent pour comprendre que tout ce que je pense va au-delà de quelques phrases écrites noir sur blanc, au-delà de ces lettres délaissées les unes a la suite des autres comme si tout était banal, comme si tout ceci n’était que normal… Comme s’il fallait écrire tout ceci, comme s’il fallait le penser parce que ça fait bien et non parce qu’on le pense…
Et ce soir, je ne fais qu’écrire ces mots que tant de personnes ont du écrire et penser peut être avant moi, pourtant, il y a toujours cette petite touche personnelle, cette petite partie de moi qui ne pense qu’à toi et qui dépose quelques teintes amoureuses…