S'entremêlent au rythme de mon coeur,
Qui me surprend parfois, me fait peur,
A remonter le temps avec envie.
Les années se sont écoulées,
Nos pas ont empruntés un autre chemin,
Que celui que j'aurais tracé pour notre destin,
L'Amour s'est envolé.
Je n'ai plus aimé si fort,
Que tes bras aurour de ma taille,
Que cette passion sans faille,
Jusqu'à ce que j'ai eu tort.
Le temps a effacé les souffrances,
Les cicatrices des reproches,
Décoché les coches,
Des mensonges, des absences...
Nos corps, ce puzzle parfait,
Dans la rue, nos mains croisées,
A ces lits aux draps froissés,
Aucune pièce ne manquait.
Les années se sont écoulées,
Et je mets de côté nos présents,
De mon coeur je te souhaiterais absent,
Mais on est loin de la vérité.
Je t'imagine dans ta vie parfaite,
Mariage, enfants et amis,
Avec celle qui a su faire de ta vie,
Une vérirable fête.
Je regarde le reflet de mes choix,
En tentant de ne plus penser,
Mon fils, pour avancer,
Parfois, rien n'y fait, je pense à toi.
Un jour, peut-être, on se retrouvera,
Dans une autre vie, ailleurs,
Partager des instants de bonheurs,
Encore au creux de tes bras.
Je ne sais comment m'exprimer,
Rêveries au clair de Lune,
J'imagine comment tourner ma plume,
Pour te dévoiler mes pensées.
Que tu saches à tout jamais,
Qu'aucune passion n'a existé,
Depuis notre premier baiser et nos années,
Que ma vie est construite sur ces regrets.
De nos baisers au coin de la rue,
A jeter notre bonheur aux passants,
Dans tous les arrondissements,
Au fantôme de nos souvenirs déchu.
Je rêve de ce jour où je me tiendrai,
Face à toi, sincèrement,
Qu'importe le lieu, l'évènement,
Mes excuses je te présenterai.
De ta voix je cherche parfois le son,
Dans ces secondes où tout me ramène à toi,
Je t'ai aimé trop souvent, mal parfois,
Je te demande pardon.
Je me retire, et vous tire mon chapeau.
Temporaire ou long terme, l'avenir le dira, je poursuis ailleurs, avec d'autres projets, ma vie et j'ai beaucoup de pages à tourner à ce jour, et ici, trop de souvenirs, de souffrances, de délivrances, et de bonheur aussi mais tout évolue et j'ai changé au fil de ces quatre années partagées avec la blogosphère...
Quatre années merveilleuses, remplies de rencontres, d'amitiés et de sentiments très forts, des liens qui perdurent malgré la distance, le manque de temps et plein d'aléas.
J'ai grandi, et si certains détails n'ont pas changé, et si je baisse peut être encore trop les bras, c'est que ma fragileté, ma naïveté et ma sensibilité de m'ont pas quitté. Je sais que certains pensaient que ma sensibilité, mon émotivité faisaient la beauté de mes pensées et sentiments, un peu comme une force que tout le monde n'a pas, pour moi ca a été la faiblesse d'être forcée de tout dévoiler au monde et c'est encore ainsi.
J'ai franchi une porte la tête haute, j'ai sauté à pieds joints pour sortir d'un monde de sécurité qui peut être était trop fermé à mes yeux. Je ne sais pas si j'ai des regrets aujourd'hui, mais j'ai été piégée, abusée, depuis et tout s'est écroulé. Le Soleil continue de briller pourtant, et il faut que je continue de me battre.
J'ai acquis en maturité, je l'espère, en indépendance, c'est évident. J'ai appris à me servir de certaines armes du quotidien pour lutter face à ceux qui savent blesser, atteindre les cordes sensibles, j'ai appris à aimer, simplement à accepter d'être aimée.
La blogosphère permet à beaucoup de gens d'exister aux yeux du monde, aux yeux des autres. Pour ma part, elle m'a permi de ne pas mourir en moi, de ne pas me renfermer, et d'exister avant tout à mes yeux. C'est quand je libérais mes maux sur ce petit écran que j'existais que je me sentais vibrer au plus profond de moi, et mon coeur tremblait plus que jamais quand je retranscrivais ces rêves qui ont mis tant de temps à devenir réels.
Et puis il y a eu Lui, avec les hauts et les bas, et le bonheur qui m'a aidé à surmonter bien des craintes, des peines, et des difficultés... Avec Lui est parti hier une partie de moi, avec Lui naissent aujourd'hui dans ma mémoire des souvenirs, des détails, des habitudes que je ne remarquais pas. Et ce site m'a aussi permis de retranscrire toutes ces émotions du flirt à la fin.
La cohabitation de mes pensées s'arrête là car je n'ai plus la force d'oser m'exprimer sur la blogosphère avec l'intensité et le plaisir que j'éprouvais auparavant. Je ne veux plus retomber aussi bas qu'avant, je ne veux plus souffrir et retranscrire cette souffrance car j'aurais trop peur de me complaire pour retrouver l'inspiration que j'avais avant de connaître le bonheur.
Dupée par la vie et par les gens [certaines personnes du moins], j'ai besoin de trouver d'autres armes dans la réalité, dans le dur quotidien pour ne plus me faire avoir, pour comprendre tout ce qui m'a échappé de la nature humaine.
Des rencontres exceptionnelles à l'horizon la lueur du veilleur, de la fée, en passant par le songe, [petit clin d'oeil pour les concernés...] tous les éléments féériques ont été réunis pour un cocktail plein de sentiments, d'amerturme et de joie tout au long de ces instants d'écriture.
J'avance, droite, mais frêle à l'intérieur, je ne suis pas inébranlable et j'ai besoin aujourd'hui de me reconstruire, de comprendre pourquoi les choses ont tourné ainsi, car des réponses manquent encore. J'ai peur de m'enfermer dans mes rêves, peur de croire à ce qui est impossible, peur de reculer et de revenir à la case départ.
Je ne suis pas vraiment plus mature qu'avant, mon attitude ces derniers temps me l'a bien montré, je n'ai été que la fille paumée qui tentait de prendre un chemin qui ne lui était apparemment pas destiné. Un beau matin, alors que le Soleil se levait, un mur s'est dressé sur ma route, pour que j'en change sans doute, mais moi, je me suis assise à cette intersection de ma vie et je suis encore là, la tête dans le creux des mains en me demandant comment j'ai pu en arriver là.
Je parlais d'une vie étudiante plus mouvementée il y a quelques temps. C'est exactement ça. Alcool, fête, tous les ingrédients pour perdre les pédales, pour se sentir mieux et différente, pour se sentir presque une autre, sortir de sa vie d'avant et prendre la dure réalité dans la gueule un beau matin après avoir choisi de tout envoyer en l'air. Voila pour moi ma vie aujourd'hui, un décalage avec la réalité.
Des excès incorrigibles, des questions sans réponses [à cet instant]. Et voila qu'aujourd'hui je me sens en danger, et il y a juste une question à lancer, une réponse à attendre... A voir.
J'ai compris qu'il y a trop de profiteurs sur cette Terre, trop de gens que je n'apprécierai jamais, trop de gens que je plains parce qu'ils ont tout sans combattre quand d'autres ont encore moins d'armes que moi et s'en sorte en rasant les murs.
La nature est ainsi, je m'en vais pour trouver mes marques dans cette jungle où les hommes se mettent en compétition chaque jour, où ils se déchirent et s'en prennent aux plus démunis. Je pars en espérant ne pas être démasquée afin d'avoir le temps de m'adapter à cet environnement que je ne cesse de trouver hostile. Ici aussi tout était trop sécuritaire : mon monde, mes mots, ma dictature. C'est peut être aussi ça grandir, franchir la porte sur la vie...
Sur ce, bonne continuation à tous et peut être à bientôt.
Des pages de tournées et je m'égare dans ma vie, rien ne tourne rond aujourd'hui et la roue ne tournera plus j'ai l'impression...
Certaine personne [Lui] me manque après des années partagées, après de beaux moments mais trop de distance et de déchirures...
Je ne mérite plus rien, envie de disparaitre de tout, d'ici et d'ailleurs....
Au revoir.
Parler des heures au bord de ta piscine, de tout et de rien en regardant le Soleil s'endormir... Histoires banales et conclusions sur notre monde, qui tourne pas toujours bien rond, en regardant les petites éteincelles qui apparaissent dans le ciel...
Et ces instants d'amitié sous un ciel étoilé, il y a deux ans...
Parler des heures chez moi, au début, parler et rire, déduire et discuter...la naissance d'une amitié, et tu m'as dit que tu me montrerai la Grande Ourse, qu'on irait voir les étoiles parce que c'est la seule que tu repères et que moi je n'y connais rien... La naissance d'une amitié, sans doute, et puis l'alcool, les soirées et ce qui n'aurait pas du arriver...
Et ces instants d'amitié qui se sont envolés, récemment...
Etre avec toi dans l'herbe, regarder les étoiles, et se sentir seuls au monde, dans notre monde... Des instants au gout d'éternel, des instants que j'ai voulu retrouver, des instants qu'on a cherché, qu'on a désiré, qu'on a un peu perdu malheureusement... Mais cette soirée était magique quand même...
Et ces instants de romantisme au goût sucré, il y a deux ans...
Et au milieu de ce monde qui ne me ressemble même pas, qui ne sait même pas comment on tourne sur soi, au milieu de ces gens qui courent après je ne sais quoi, et moi qui me demandent juste pourquoi...
Réfléchir, questionner, et ne rien comprendre... Ecouter Volo et ces mélodies envoutantes, rêver, rêver et rêver, envie de voir des étoiles, envie de voir autrement le monde...
Et là, j'ai voulu m'ouvrir aux autres, éviter de paraître une autre, mais je dois être encore dos au monde pour ne pas percer la lumière du Soleil qui l'éclaire chaque jour...
D'illusions en désillusions il ne reste que le goût du fruit de mon imagination.
Déchue de mes rêves je rampe à vos pieds en regardant ailleurs, et alors que vos pensées m'éffleurent je ne suis déjà plus. Masque d'argent aux couleurs de l'automne, je sens la petite perle dessinée comme la larme qui me pousse à avancer, à ne plus me retourner. Alors je cours à perdre haleine, je cours à travers ce monde pour rattraper ce que j'ai laissé s'envoler.
Courir après ses rêves ou après la réalité quelle importance, puisque la course est perdue d'avance, quand les secondes défilent et que les heures s'enchainent, que je reste là, à contempler le ciel en me demandant quand tout ceci s'arrêtera, quand est ce que je franchirai la ligne...enfin.
Dis moi que...ou ne dis rien...j'imagine, je me dessine, tout ce qui n'existe pas, tout ce qui me fait rêver, peut être un peu de toi, peut être un peu de rien et puis...seul le silence à la droit de parler, parce que mes pensées sont reines et que tu n'en seras jamais le roi...
Envie de rêver seule, envie de m'évader, envie de rêver à deux, envie de se trouver. Je t'attends, encore un peu, mon corps est là, mon esprit est ailleurs, déjà parti rejoindre les nuages, déjà parti écrire une autre page...
Je me réveille doucement, la nuit fut paisible, c'est certain, pas de fatigue, pas de sourire, la même lassitude m'envahit alors que je sors de mon lit.
Je me dirige vers la salle de bain, quelques pas incertains, parce que je ne sais pas encore dans quel ordre je vais faire les choses...comme chaque jour.
Le Soleil n'est pas là, il ne viendra peut être pas de la journée et je regarde les nuages gris en me disant que l'automne n'a pas toujours ces merveilleux reflets colorés qu'on lui connait...dommage.
Je me regarde dans le miroir, toujours cette même expression, toujours ces formes que je ne veux plus voir, mais je ne vois que ça. Les yeux fatigués, un peu, le visage fermé, trop.
S'habiller et se dire qu'il y a toujours quelque chose qui cloche...
Puis, le test de chaque matin, et ces chiffres que je déteste un peu plus chaque jour... Petit déjeuner, en se disant qu'il est temps d'accélérer le rythme, se dépêcher alors que j'ai toujours de l'avance. Faire un bout de vaisselle peut être ou peut être pas.
Retourner à la salle de bain, mettre le masque en place, et se dire une journée de plus qu'il va falloir faire semblant de... parce que vivre c'est toujours faire semblant de... et qu'il ne faut pas dire non pour éviter les questions, alors le sourire plaqué sur le visage, je m'en vais parce que là, c'est l'heure...
Et je n'ai pas envie de croiser tous ces gens, mais tampis, je dois percer ma bulle et sauter à pieds joints dans la réalité...
Je me réveille vers 8h, le Soleil s'est levé il y a peu de temps et j'appercois cette petite masse noire au loin qui battait si régulièrement et rapidement des ailes que je n'appercevais pas son corps au milieu. J'ai toujours été impressionnée par le fait de voler, et j'aimerai avoir de petites ailes pour pouvoir voir le monde autrement. Je les envie d'être là haut, comme intouchables...
Réveil douceur, journée ménage, lessive, vaisselle, cours (un peu, ce n'est que le début de l'année...), sorties entre amis...la vie, la vraie.
Et je me sens pousser des ailes, quitter le nid...trop de temps que j'atttendais ce moment et j'y suis. Mes clefs, mon appart', mon chez moi...
...Home, sweet home...
Mes affaires, mon bureau, ma déco, et tout ce qui est inachevé que je vais compléter. Mes travaux, mes envies... L'image de mon appart' est celle que j'ai voulu dresser et si j'ai envie d'en changer alors je changerai, au gré de mes envies, au gré des couleurs du temps.
L'automne se fraye un chemin dans la région, il fait déjà un peu froid, et cet après midi les rayons du Soleil perceront dans la chambre. Et je serais là, à me réchauffer derrière la fenêtre en rêvant de vacances, d'ailleurs, de souvenirs...
Prendre son téléphone, appeler lui, elle ou encore un autre, juste pour savoir ce qu'il, elle, fait et puis se donner rendez-vous, juste comme ca pour profiter de ces derniers instants de liberté et ce début d'envol avec ces gens dans cette ville d'accueil.
Et pour casser un peu se cadre, apprendre les chansons paillardes des anciens, parce que ne pas connaitre les chants incontournables c'est impossible. Faire l'intégration et chanter quitte à choquer les habitants un peu agés d'ici et d'ailleurs qui s'égarent dans un bar, sur un banc.
On est là et tout le monde le sait parce qu'on ne leur laisse pas le choix. J'Aime.
Je bats encore un peu des ailes pour rejoindre ma cuisine, parce qu'il est l'heure de préparer à manger avant de filer en amphi. La belle vie...
Amicalement,
Gribouill'
Je ne suis rien de plus qu'une goutte de pluie à travers l'orage dont tu n'as que foutre.
Mes mots sont durs comme tes gestes qui brisent mon coeur si souvent.
Je me sens seule d'être à deux, parce que je suis seule quand je t'attends pendant de longs moments.
Et t'attendre, je ne fais que ca.
J'ai envie de cracher ce mal être, mes sentiments, et ces attentes.
De te cracher à la figure tout ca une bonne fois pour toute.
Envie de ne pas retomber dans tes bras.
Sois en retard, absent dans une autre vie et avec quelqu'un d'autre!
Dégout.
Mon coeur s'épanche, se penche,
Sous le saule qui s'étend,
De ses feuilles, de ses branches,
Au dessus de ce banc.
Les pieds flottants sur l'onde,
L'esprit vagabondant,
Dans l'éclat je me fonde,
Au rythme des saisons.
Un tableau sort des flots,
Ton regard me transperse,
Mon timbre semble faux,
Mais ton sourire me berce.
Je m'étends, je t'attends,
Mon coeur semble perdu
Et ma plume se fend,
Le méandre absolu.
Quand te reverrai-je,
Quelle sera la saison,
Aux racines de mon saule,
J'ai laissé ma raison.