Je me réveille doucement, la nuit fut paisible, c'est certain, pas de fatigue, pas de sourire, la même lassitude m'envahit alors que je sors de mon lit.
Je me dirige vers la salle de bain, quelques pas incertains, parce que je ne sais pas encore dans quel ordre je vais faire les choses...comme chaque jour.
Le Soleil n'est pas là, il ne viendra peut être pas de la journée et je regarde les nuages gris en me disant que l'automne n'a pas toujours ces merveilleux reflets colorés qu'on lui connait...dommage.
Je me regarde dans le miroir, toujours cette même expression, toujours ces formes que je ne veux plus voir, mais je ne vois que ça. Les yeux fatigués, un peu, le visage fermé, trop.
S'habiller et se dire qu'il y a toujours quelque chose qui cloche...
Puis, le test de chaque matin, et ces chiffres que je déteste un peu plus chaque jour... Petit déjeuner, en se disant qu'il est temps d'accélérer le rythme, se dépêcher alors que j'ai toujours de l'avance. Faire un bout de vaisselle peut être ou peut être pas.
Retourner à la salle de bain, mettre le masque en place, et se dire une journée de plus qu'il va falloir faire semblant de... parce que vivre c'est toujours faire semblant de... et qu'il ne faut pas dire non pour éviter les questions, alors le sourire plaqué sur le visage, je m'en vais parce que là, c'est l'heure...
Et je n'ai pas envie de croiser tous ces gens, mais tampis, je dois percer ma bulle et sauter à pieds joints dans la réalité...
Du fond des océans :
Re: ...
J'aime découvrir tes mots qui se marient si bien à mes pensées, quand tu poses les notes justes là où ma voix ne cesse de se casser. Je cherche dans mes pensées sans trouver, sans vouloir voir les réponses les plus simples et toi, l'ami qui me comprend si bien, tu me donnes ce que je ne savais pas accepter...et je ne cesse de te voir comme le petit ange qui veille sur mes pensées lorsque je retrouve ma fragilité...
Merci pour tout...
What a morning (moaning?)
Vagues à l’âme ou simples fatigues d’automne,
Quand sans larmes, l’envie
parfois t’abandonne,
Du rêve ou de la réalité, plus rien ici bas ne détonne
Banalités de la vie, et ce monde fou qui déconne
S’ouvrir à la réalité sans que rien jamais plus n’emprisonne
Sourire à la nouveauté, au jour renaissant qui frissonne
Bises et amitiés. Un bloggeur qui toujours papillonne...
Re: What a morning (moaning?)
Sourires...
Toujours un sourire au coin des lèvres lorsque je lis tes petites notes pleines d'amitié et de poésie. Merci pour des mots pleins de douceur dans un monde ou cela existe si peu...
Bises,
Gribouill'
Le-Veilleur
...
Je comprends... J'ai la même impression, chaque matin c'est pareil... Et on voit en nous tous que l'on déteste, parce que notre estime de soi dépend beaucoup de notre intégration. L'enfer c'est les autres... Et tout ce joue comme quelque note de piano, les situation son répétitive et les gens sont lassants, leurs petites vies ne t'intéresses même plus, leurs faut semblants de bien être t'écœure et tu croix que c'est fini. Sauf que lorsque tu t’isoles tu es envahi de questions ridicules. Les gens ne te ressemblent pas, les gens sont ton extrême toi. Mais tout ça n'est qu'un état d'esprit et si nous le voulions, nous pourrions être leur ami de pensée, et ce lever avec le sourire en se disant que tout va bien, que tout est beau et que demain ça sera encore mieux.