"Amour a moi
Je ferme les yeux
Sur les dernières nuits
Qui nous séparent. Qui nous unit?
Je serre de mon mieux
Du plus que je puis
Un amour qui m'a...envahi
J'attends
[...]
Amour a moi
Viens, ferme les yeux
Sur nos premières nuits
Rien ne nous sépare, tu m'as dit :
"Je serre de mon mieux
Du plus que je puis
Je t'étreins pour deux, tu es ma vie"."
Une chanson douce, quelques mots simples et intenses, ma pensée en somme certainement. Je ne sais pas, mais j'ai des frissons et le coeur qui se resserre doucement, et puis la tête qui divague un peu...
Et je ne peux pas m'empêcher de voir ton image, de regarder toujours ces mêmes photos, d'entendre secrètement ta voix dans l'oreille, d'imaginer la chaleur de ta peau.
J'ai les yeux secs ce soir, si je regardais la pluie tomber, je sais qu'elle serait presque infinie, je sais qu'elle ne changera rien surtout, elle ne tuera pas la distance, elle ne tuera pas l'absence et ce manque de toi qui se fait toujours plus grand.
Je change les morceaux, toutes les notes qui défilent me semblent teinter de ce même sentiment, identique, intense et irréversible... Je ne sais pas s'il y a un peu de nostalgie dans le fond de mes yeux, un soupcon de regret peut etre...
Il parait qu'il vaut mieux avoir des remords que des regrets, mais je crois que si j'avais écouté mon coeur et "égaré" ton billet de train, tous les remords du monde n'auraient pas été suffisants, alors je regrette [un peu...] de ne pas l'avoir fait, parce que je te voudrais là...juste là...
Je sais qu'on éteindrait cet écran, je sais qu'on écouterait certainement un peu de musique... Et puis le reste, je le devine...
Parce qu'il n'y a pas une autre phrase pour te dire que tu me manques... Même si les mots en deviennent banals, même si j'ai l'impression de perdre la force qui me permet de tenir tête à tout ce temps que je sens s'écouler dans mes veines, dans mon coeur...
Ca fait plusieurs jours que je tente d'écrire les coups de tonnerre qui me traversent, mais sans succès, ca fait plusieurs jours que je tente d'écrire le petit rayon de Soleil que ta voix apporte dans ces journées intérieurement pluvieuses, mais rien n'y fait...
Tu sais, j'ai toujours froid, le vent me semble déjà être celui de novembre, comme s'il pouvait soulever toutes les jupes légères qui flottent encore dans l'air... J'ai des frissons, et mon coeur semble geler mes sentiments pour toi, même s'ils n'ont jamais été aussi forts qu'aujourd'hui... Oh, si tu savais combien je voudrais me blottir dans tes bras, sentir ta chaleur et que tu protèges notre amour face à mes forces amoindries par les tempêtes et les marées de cette attente qui me semble encore bien longue...
Bientot, c'est ce que je me dis...pour tenir...pour sourire encore un peu...bientot ne peut pas être loin? si?... Il faut croire qu'il en donne l'illusion...