Mon amour...trop de jours me séparent encore de toi...
Si tu savais combien tu me manques ce soir, c'est horrible, j'ai l'impression que tout s'est arreté lorsque tu es parti... Qu'à chaque fois que tu te retournes et t'éloigne de moi, tu emportes quelque chose de précieux qui est à nous, à moi...quelque chose sans lequel je n'arrive pas à vivre pleinement, sans lequel mon regard est éteint...
Si tu savais combien j'ai envie de te prendre dans mes bras, d'être serrée très fort dans les tiens, comme si tu serais là pour toujours, comme si rien ne pourrait nous séparer... J'ai envie de mettre ma tête dans le creux de ton cou et de sentir le parfum de ta peau, de déposer des milliers de baisers dans cette douceur que j'aime tant...
Si tu savais combien j'ai envie de caresser ta main, dans la mienne qui est trop petite. Je voudrais pouvoir sentir tes doigts entre les miens, et coler ma paume contre la tienne, juste pour voir comment tout s'assemble bien, juste pour me sentir bien...
Si tu savais combien j'aime poser ma main froide sur toi, juste pour sentir la chaleur de ton corps, parce que seul toi sait réellement réchauffer mon coeur quand il a mal, quand il pleure un peu trop... Sentir cette interraction et les frissons qui te parcourent tandis que tu te débats (un peu...).
Si tu savais combien j'ai besoin de plonger mon regard dans le tiens, parce que c'est beau de regarder tes yeux, cette teinte noisette qui pétille parfois, ce regard que j'aime tant... Le regard qui reflète ton innocence, tes émotions, ou tout semble transparaitre au grand jour... J'aime regarder tes yeux, parce que pour moi, tu as le plus merveilleux des regards...
Si tu savais combien je veux te rendre heureux, pas juste heureux un jour, heureux pour l'éternité, je voudrais pouvoir t'apporter tout le bonheur que tu désires...Je voudrais pouvoir te combler pour toujours, pour ne jamais te décevoir...je voudrais que tu souries d'etre heureux avec moi...
Si tu savais combien tu me rends heureuse, au delà de tous nos malentendus, de toutes les fois ou on se déchire (je le regrette d'ailleurs...). Je voudrais que toute ma vie soit faite de ce bonheur que toi seul a su m'apporter jusqu'à aujourd'hui, je voudrais que ma vie soit faite de toi, parce que sans toi je me sens toute vide, toute chose, toute rien...
Si tu savais combien je me sens mal, à chacun de tes départs, comme une remise en question, comme si l'éternité se mettait entre nous, comme si le temps s'arretait (mais jamais quand tu es là...). Ca me fait tellement mal de te voir partir, tout le temps, et de rester derrière, avec les souvenirs pour te garder avec moi, avec les photos pour seule présence de toi...avec mon coeur, qui pleure chacun de tes départs comme le pire des déchirements...
Si tu savais combien j'ai peur que tu ne me comprennes pas, que tu ne comprennes pas ce que je ressens, pourquoi j'ai si mal...parce que c'est pas très juste ce qui nous arrive parfois, et parce que ca fais mal... Je voudrais que tu puisses imaginer ce que je ressens, la peine qui m'habite par moment, et cet amour dont mon coeur déborde...
Si tu savais combien je rêve de toi, de nous, qu'on puisse vivre notre vie à nous, sans que le regard des autres s'interposent, sans que d'autres se permettent des réflexions, parce que c'est notre vie à nous, notre histoire, notre page de bonheur...et ca, ca n'appartient à personne d'autre...
Si tu savais combien mes pensées peuvent me torturer, s'embrouiller et me noyer...combien mon coeur se laisse submergé de buée...combien je désire à chaque départ que tu décides de rester...
Si tu savais combien de fois je rêve qu'on s'enfuit tous les deux, dans quelques années ou aujourd'hui, pour le pays des rêves, ou le temps s'arrete, ou la nuit jamais ne sachève... Fuir toute cette réalité qui nous tue par moment, fuir tout ce qui peut nous consummer et etouffer les braises...
Si tu savais combien je t'aime, l'ampleur de mes sentiments...mais ca, tu le sais certainement...il parait qu'on ne le dit jamais assez... Alors tu sais...je t'aime...
Sous la plume de gribouillon, a 20:18 dans la rubrique journal.
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