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...



T'avais pas le droit de nous faire ca...

Tu nous manques, tu me manques...

On comprendra jamais...jamais...

Tu laisses notre classe avec un grand vide...

J'trouve pas mes mots...

Mais j'pense si fort à toi...

Sous la plume de gribouillon, a 20:54 dans la rubrique journal.
Prendre sa plume

Du fond des océans :

LENARRATEUR
LENARRATEUR
26-01-06 à 20:01

Pourquoi on entend pas ces mots de notre vivant?
pourquoi du vivant des gens on assiste à des luttes ridicules?
cf article chez ninoutita.....
pourquoi?
et pourquoi moi aussi? cf dernier article chez le lionceau?
Pourquoi ce silence et ces regards détournés...?
j'en sai rien mias ca me fait chier ....
courage toi...lui aurait tu dis ca de son vivant?.....

 
Songe
Songe
26-01-06 à 22:14

Re:

Arturmathieu,

Il est sans doute vrai qu'on dit bien peu de choses de son vivant mais il l'est aussi que celles qu'on dit le sont souvent mal.

Je crois que si l'on exprime si peu de choses de son vivant à ceux que l'on aime c'est parce que la vie se passe de mots et que la qualité du partage suffit souvent seule à démontrer la nature des sentiments.

Je suis d'accord qu'il y a de nombreuses choses qu'il est nécessaire d'exprimer pour enrichir l'intimité et faire évoluer les autres mais ce qu'il y a de beau se passe de mots et c'est en voulant trop le leur faire cerner qu'on en perd finalement l'essence, le naturel et la spontanéité.

Je ne crois pas qu'il y ait des luttes ridicules, il y a des luttes humaines, des confrontations, des divergences, des différences qui naissent de la diversité et la multiplicité. Il y a avant tout un principe fondamental qui définit la vie en société et qui me semble répondre à tes questions, ton article : la liberté des uns et des autres doit être le fruit d'un consensus et les agressions ou négligences répétées de ce principe sont les seules véritables responsables de ces conflits qui nous opposent les uns aux autres.

Enfin, pour répondre à ta question sur les regards détournés et le silence, je me suis souvent senti agressé par cet état de choses avant de me rendre compte qu'ils étaient le refuge de l'indécision, de l'humilité, de l'angoisse, des frustrations, de l'incompréhension, de la souffrance, de la pudeur, etc. mais jamais de l'indifférence ou l'insouciance. L'indifférence et l'insouciance ne détournent pas leur regard, elle ne taisent pas de mots, elles se contentent simplement d'une soustraction d'une part du monde. Et je crois que c'est ce qui blessera toujours les hommes : le besoin de réponses là où il n'y en a pas d'autre que l'individualité.

Il n'y a pas de remède à ça, sinon de ne pas engendrer à son tour toutes ces émotions négatives qui obscurcissent l'âme du voiin. La prévenance, la tolérance, la compréhension, l'attention, le respect et le tact sont des premiers pas dans ce sens je crois (et peu d'être peuvent se vanter de les faire tous je crois, et je me compte dans le lot malgré mes efforts).

L'aurait-elle dit de son vivant ?

Je sais qu'elle l'a dit à sa manière, un peu dans chaque sourire, chaque rire ou regard échangé, parce que ce que j'apprécie beaucoup chez Emeline c'est que sa personnalité et ses émotions spontannées suffisent seules à dire bien des choses pour lesquelles les mots seraient superflus.

Il est important de connaître les gens pour avoir le pouvoir de les juger et de comprendre ce que recèlent véritablement leurs mots. C'est sans doute pour ça que j'ai pris le soin de rencontrer et de parler à tant de jouebeurs directement, personnellement : pour pouvoir leur répondre en ami ...

Quelques mots pour Emeline :

Chère petite crevette, je sais que chez toi, dans tes larmes, tes souvenirs et ton bouleversement, tu donnes toute sa valeur à ce départ et je sais que tu sauras le faire vivre un peu dans ta vie à venir, dans ta façon de regarder le monde, la vie et les gens, et si les pertes sont des peines qui pèsent longtemps sur notre conscience, elles sont aussi ce qui nous permet de discerner la valeur réelle de la vie et d'en enrichir nos actes et sensibilités (en nous appropriant un petit peu une responsabilité que celui qui nous a laissé confie à ceux qui demeurent).




 

 
LENARRATEUR
LENARRATEUR
26-01-06 à 23:34

Re: Re:

Très sincèrement merci Songe....

 
gribouillon
gribouillon
27-01-06 à 20:43



Je ne sais que répondre à ces mots que vous avez exprimé tous deux...

Je me suis sentie mal à l'aise devant les tiens le Lionceau, car je ne lui ais jamais dit que je l'adorais, que j'appréciais chaque moment partagé pour la simple raison qu'il est difficile en quelques mois de tenir ces propos, surtout quand les instants partagés restent du domaine scolaire. Pourtant, je me sentais proche de lui, dans la mesure ou j'étais intimement persuadée que notre amitié franchirait très vite les barrières et les murs de cet endroit ou nous nous retrouvions chaque matin, et cela aurait du se faire il y a un moment déjà... Il y a des émotions que le silence, les rires, et les instants de joie partagée font bien mieux passer que les mots...


Merci Joel pour ton soutien, ma chère grande crevette...tous ces mots que tu es toujours prêt à offrir, à partager, merci d'être là... Oui, tu as raison, il vit toujours avec nous, il est dans chacun de nos sourires et nos rires...sa joie de vivre transperce nos regards, et nous marcherons toujours avec son souvenirs à nos côtés...


 
nouvelami
nouvelami
31-01-06 à 09:14

: - #

Je ne dirais rien....
Mes yeux sont humides d'avoir vus tous ces mots (les tiens, ceux de Songe, du Lionceau) sur l'écran.
Et, pour avoir affronter de nombreuses disparitions, je sais qu'il n'y a rien à dire... Un clin d'oeil peut-être... ;-|
Bises.

 
gribouillon
gribouillon
01-02-06 à 00:08

Re: : - #

doux sourire...merci nouvelami :)