Je t'attendrai...

Quand les larmes auront trop coulée,
Que les fleurs seront toutes fanées,
Que le soleil ne brillera plus jamais,
Je pourrais te dire que je t'aimais.

J'aurai voulu être quelqu'un à tes yeux,
Pas celle que tu regardes tellement peu,
Mais celle qui anime une étincelle de feu,
Etre celle que tu désires, celle que tu veux.

Mais le destin en a voulu autrement,
Et la porte se referme sur les tourments,
Comme un défi lancé à mon coeur battant,
Qui malgré des espoirs déchus, en silence t'attend.

Te souviens tu des moments passés,
Ou nous regardions le monde tourner,
Alors que les questions agitaient nos pensées,
Et que, par timidité, peut être je me taisais?

C'était une magnifique soirée d'hiver,
Je m'en souviens comme si c'était hier,
A tes cotés j'étais bien, tu étais sincère,
Même s'il restait, au fond de toi, plein de mystères.

J'ai tellement cru en toi, en nous,
Amitié ou amour, je ne savais pas tout,
J'espérais qu'on resterait lié malgré les flous,
Qu'on tiendrait malgré tout et jusqu'au bout...

Mais la lutte devenait bien trop dure,
J'ai secrètement désiré que l'amitié perdure,
Qu'à deux nous cicatriserions la blessure,
Mais nous avions du oublier notre armure.

Et si tu crois que mon coeur te ment,
N'essaies plus de lire dans mes pensées à présent,
Car tu t'y retrouverais certainement à tout instant,
Mais en attendant, le silence s'étend sagement.

Je ne comprends pas ou veut en venir la vie,
Puisqu'elle est celle qui souvent me détruit,
Même lorsque je tente de bâtir un sourire,
Elle le remplace par des larmes et des cris.

Trop de questions et d'émotions pour une personne,
Lorsque le son de ta voix dans ma tête résonne,
Comme le tonnerre qui dehors, si fort, tonne,
Et que la dernière heure approche et bientôt sonne.

Quand les larmes auront trop coulées,
Que les fleurs seront toutes fanées,
Que le soleil ne brillera plus jamais,
Je pourrais dire...que j'ai aimé.