Coucou toi...

Je viens de relire toutes nos conversations depuis...fin septembre...esquisse de quelques sourires, de quelques moments un peu moins droles lorsqu'il s'agit de te dire au revoir le soir...

Une soirée que j'aurais aimé passer à tes côtés...je n'avais pas envie de sortir sachant que tu ne serais pas là...deux jours sans te voir, et voila qu'on vient de nous voler les quelques longs instants que nous aurions pu passer ensemble... Ca fait mal au coeur quand même...très mal...

Triste de ne pas te voir autant que je le souhaiterai, c'est à dire tout le temps, triste de ne pas pouvoir arrêter le temps quand il nous laisse quelques instants à la dérobée... Pourquoi t'aimer devient souffrance quand tu n'es pas là? Pourquoi ne puis je pas seulement penser aux prochains instants ou nous nous verrons? Pourquoi ne me reste t il entre les mains que le présent de ce moment et non pas la chaleur de ta peau?

J'apprécie beaucoup tes amis, et j'aurais aimé les voir, mais je ne suis pas sortie, parce que cette soirée je l'imaginais pour nous, pour qu'enfin depuis deux semaines, ou rarement nous avons pu nous arrêtés sur notre vie à nous, nous puissions nous retrouver...

Photos, conversations, pensées, souvenirs...autant de choses que je ne cesse de me remémorer alors que je me demande à chaque instant ce que tu fais, si tu souris ou si tu penses...moi, ce soir, je pleure, comme chaque soir ou je sais que je ne te vois pas ni le soir, ni le lendemain...dure souffrance que la patience quand il s'agit de t'attendre...

Alors j'écris, non pas pour occuper ma soirée, mais parce que quoi que je fasse tu seras dans mes pensées et mon coeur et je ne pourrais me concentrer sur autre chose que sur cette image que j'ai de toi...

On se quitte un midi avec le sourire, un au revoir furtif qui n'en est pas un puisqu'on se revoit le soir, juste un baiser, un sourire intérieur en pensant à ces heures que je voudrais déjà vivre...et puis en quelques instants, le regret de ne pas t'avoir dit au revoir plus longuement parce que ces heures s'annoncent finalement beaucoup trop longues sans toi, parce que finalement je ne te verrai pas...

Je suis désolée pour tout a l'heure, quand tu m'as appelé, je n'étais pas bavarde...quand tu m'as dit que tu ne pouvais pas venir, même si je commencais à m'y attendre un peu, j'étais triste, et puis je sentais bien que toi aussi, ta voix en disait long... Excuse moi d'avoir pleuré au téléphone, mais tu me manques tellement, c'est comme si j'avais pu attraper le bonheur quelques secondes et qu'on me l'enlevait à nouveau...

Mais sans toi je ne suis que les larmes que tu emportes par ta présence, je suis couverte d'un voile qui ne me montre qu'un monde noir...un voile de tristesse...mes pensées sont sans cesse tournées vers toi comme me suppliant de t'appeler à tout instant pour savoir comment tu te sens, ce que tu fais...et en attendant...je t'attends...j'attends de longues retrouvailles...avec toi, le centre de mon monde...

Je t'embrasse mon amour.
Je t'aime.