Erreur. Echec. Ca sonne pareil.

Et je ne peux même pas rejetter la faute sur quelqu'un d'autre que moi. C'est embêtant. J'ai pas envie d'assumer, franchement, pas là. J'saurais même pas l'expliquer, j'ai pas envie, c'est tout.

Et puis d'abord, j'ai rien demandé, même pas la vie, j'ai pas demandé de grandir et d'affronter les années. Non, rien de tout ca, j'ai pas envie de devenir adulte [ai-je seulement le choix?].

Pessimisme. Peur. Peut etre, j'm'en fou...parce que personne ne saura être là finalement, c'est vrai. Personne ne comprendra vraiment ce que je ressens si...

Tous. Plongés dans la réussite. D'habitude en habitude. Leur bonheur ne sera [certainement] pas le miens. D'habitude en habitude. Espoir nul [quasi nul pour contenter les optimistes que je ne suis pas].

On verra. C'est toujours ce qu'on dit. Moi, devant la feuille blanche, je savais bien que ma plume n'écrivait pas vraiment comme il faut. Alors zut.

Et puis l'encre sera toujours trop sombre pour laisser naître l'espoir...pas ce soir en tous cas.

Trop de doutes. Jugement juste. Persuasion personnelle.

Alors même si ca m'importe beaucoup, j'ai envie de faire comme si je m'en fichais...comme si. Des phrases sans verbe, p'tetre sans majuscule, sans point? Normal. Pas de fin. Pas aujourd'hui.

La folie me gagnerait elle? Je ne sais pas, mais la crainte oui. Et demain?

On verra, rendez vous plus tard.

En attendant, c'est une crainte sans fin